AMO pour tout le monde !
Sous la présidence du chef de gouvernement, le Conseil de gouvernement, a ratifié le 08 septembre le projet de loi 27.22 modifiant et complétant la loi 65.00 relatifs au code de la couverture médicale de base.
Ce texte de loi présenté par M.Khalid Ait Taleb, ministre de la santé, en vertu de la mise en œuvre des Hautes Orientations royales relatives à la réforme du système national de la Santé.
Dans ce sens, sa Majesté le Roi Mohammed VI a appelé au lancement de la généralisation de la couverture sociale au profit de l’ensemble des Marocains selon un plan d’action précis, notamment la généralisation de la couverture médicale obligatoire, conformément aux dispositions de la loi cadre 09.21 relative à la protection sociale. Impliquant l’engagement des autorités à réviser les textes législatifs et organiques relatifs à la protection sociale.
Ce programme, est basé en premier lieu sur la mise en œuvre de l’article 5 de la loi cadre 09.21, qui prévoit l’élargissement de l’Assurance maladie obligatoire de base (AMO) pour couvrir les bénéficiaires du RAMED.
Par ailleurs, le projet de loi prévoit que les bénéficiaires du RAMED bénéficient de manière automatique de l’AMO dédiée aux personnes incapables d’assumer les frais d’adhésion, tout en préservant l’ensemble des avantages offerts par le RAMED, a précisé M. Baitas, porte-parole du Gouvernement, soulignant que le texte stipule que l’Etat se chargera des frais de souscription aux personnes incapables d’assumer les frais de souscription.
De même, le texte prévoit l’adoption du Registre social unifié en ce qui concerne les bases d’inscriptions, pour un meilleur ciblage des catégories éligibles pour bénéficier des services du régime de l’AMO dédié aux personnes incapables d’assumer les frais de souscription, et charger la Caisse nationale de la sécurité sociale (CNSS) de gérer ce régime.
Rappelons que ce projet de a pour principe l’équité et la non-discrimination quant à l’accès aux services de la protection sociale, en permettant aux démunis de bénéficier du même pack de soins que les fonctionnaires et salariés du secteur privé